SUD

SOLIDAIRES, UNITAIRES, DÉMOCRATIQUES
Avec plus de 100 000 adhérent-e-s, dont un tiers dans le secteur privé, l’Union syndicale Solidaires est aujourd’hui un acteur majeur du champ syndical hexagonal. SUD éducation est son syndicat dans notre secteur professionnel, de la Maternelle à l’Université. Nous syndiquons TOUS les personnels, quelle que soit leur catégorie, quel que soit leur statut, précaires ou titulaires, dans un seul et MÊME syndicat : parce que nos intérêts sont les MÊMES !
Rejoignez-nous : sud.univ.orleans@gmail.com

mercredi 24 juin 2020

Loi de Programmation Pluriannuelle de la Recherche

 LPPR : la remobilisation, c’est maintenant !

A la suite de la convocation en rafale des différentes instances de « dialogue social », les organisations syndicales ont découvert avec stupéfaction que le gouvernement comptait accélérer le calendrier de la loi de programmation pluriannuelle de la recherche (LPPR). SUD éducation dénonce la tentative de passage en force du Ministère de l’enseignement supérieur de la recherche et de l’innovation (MESRI) et appelle l’ensemble des personnels à se mobiliser dès maintenant pour faire échec à ce projet de loi inégalitaire et darwinienne.

5 Milliards d’€ pour la recherche… Ce n’est même pas le minimum !
Tract commun Sud Recherche EPST - Sud Education

Exigeons le retrait du projet de Loi de programmation pluriannuelle de la recherche 

communiqué intersyndical CGT, FSU, SOLIDAIRES, FO ESR, UNEF, l’Alternative 

SUD Recherche EPST - SUD éducation boycottent le CNESER du 12 juin 2020
Communiqué :

SUD éducation dénonce l’indignité d’un Ministère qui tente de mettre à profit les effets de la crise sanitaire pour imposer son projet largement rejeté, et appelle l’ensemble des personnels :
  • à s’organiser collectivement et à passer à l’action pour mettre en échec ce pouvoir cynique et opportuniste ;
  • à se réunir entre collègues, selon les modalités possibles, au niveau des services, labos, départements, composantes, établissements, sites universitaires ;
  • à déterminer ensemble des modalités d’action qui permettront de créer un rapport de force : motions, pétitions, grève, retenue des notes, non-tenue des jurys, refus de préparer la rentrée universitaire, etc.



  • lundi 15 juin 2020

    Le 16 juin, l'intersyndicale du Loiret appelle à une grande journée de grève et de manifestation pour la défense de la santé publique

    Toutes et tous en grève et en manif le 16 juin !
    Du balcon à la rue, transformons les applaudissements en actions, toutes et tous ensemble, soignant.e.s soigné.e.s pour un système de santé et de protection sociale digne et de qualité

    Depuis des années nous dénonçons les politiques de santé publique, d’action sociale mais
    aussi la casse du système de la sécurité sociale qui les accompagnent.
    Malgré les très nombreuses mobilisations pour dénoncer la casse de notre système de santé, le gouvernement garde le cap et accélère : suppression massive de lits, de services, d’hôpitaux de proximité et privatisation du système de santé !
    Le Ségur de la santé, à l’image du grand débat qui a fait suite au mouvement des gilets jaunes, est une nouvelle entourloupe du gouvernement pour étou'er la colère, et accouchera d’une souris.
    Alors que nous exigeons de lui : la relocalisation et nationalisation des industries pharmaceutiques, l’augmentation de la prise en charge hospitalière, la mise ne place d’un service public de la santé et d’action sociale répondant aux besoins des populations.
    Des millions ont été trouvé aux fils des crises pour sauver les banques, la finance et les dividendes des actionnaires, mais rien, à part l’austérité pour les services publics !
    Alors que la France comptabilise plus de 29 000 morts du coronavirus, que des malades n’ont pas eu accès aux soins par manque de moyen dans les hôpitaux, que des salariés ont été contaminés par manque de protections adéquates et su.santes, le gouvernement fait le choix de la reprise économique comme si rien ne c’était passé. Nous ne pouvons pas accepter cela !
    Nous nous adressons également à tou.tes celles et ceux qui n’ont pas arrêté de travailler pendant le confinement : pompiers, médico-social, caissièr.es, éboueur/euses, personnels de ménage, électricien/nes, gaziers, postier.e.s, enseignant.es, précaires.. qui n’ont cessé de travailler sans aucune protection pour nous tout.es. Il est temps de tout.es nous réunir et d’exprimer notre colère pour un changement de société, tout ne peut pas recommencer comme avant :
    Les organisations syndicales de la santé CGT Santé, FO santé, sapeurs-pompiers d‘Orléans Centre, Sud Santé Sociaux, soutenues plus que jamais dans leurs luttes par les syndicats interprofessionnels : UD CGT,FSU, Solidaires Loiret appellent l’ensemble de la population à descendre dans la rue pour réclamer :
    Une augmentation immédiate de 300 € net mensuel pour toutes et tous,
    L’arrêt de la restructurations des fermetures de lits, de services pour répondre aux besoins de la population,
    L’abandon de la tarification de l’activité, l’augmentation des budgets des établissements, L’augmentation du point d’indice dans la fonction publique,
    Plus d’effectifs dans les services publics et de meilleurs conditions de travail pour toutes et tous dans tous les secteurs,
    Pour la défense et la consolidation de notre protection sociale, L’abrogation définitive de la dernière « réforme » de la retraite et de l’assurance chômage

    Orléans: manifestation à La Source. Départ de l'Indien à 10h30, arrivée sur le parvis du CHRO
    Pithiviers : devant l’hôpital 10h00 (cortège en voiture)
    Montargis : 13h00, place du Patis (cortège en voitures)

    https://www.sudeducation.org/Le-16-juin-avec-la-sante-pour-nos-services-publics-et-pour-nos-droits.html

    jeudi 16 avril 2020

    De nouveaux congés imposés pour les personnels BIATSS?


    Un projet d'ordonnance relative aux congés dans la FP et la FPT qui pourrait être publié aujourd'hui suite au Conseil des ministres. Cela va faire mal pour les personnels BIATSS si ces ordonnances sont appliquées.
    Du coup la FAQ spécial Covid de notre université semble partiellement caduque (cf. point 8):
    http://www.univ-orleans.fr/fr/univ/universite/information-covid-19/vous-etes-personnel/faq-et-contact
    "Que vous ayez recours au travail à distance ou à une autorisation exceptionnelle d’absence, il n’y a aucun impact sur le déroulement de votre carrière (calcul de l’ancienneté, droits à l’avancement, droits à pension, …), sur le maintien de votre droit à rémunération, et sur vos droits à congés annuels, dans le cadre des dispositions réglementaires applicables."

    https://solidaires.org/COVID-19-conference-telephonee-du-14-avril-2020-avec-le-secretaire-d-Etat









    mardi 14 avril 2020

    Coronavirus : NON aux pressions hiérarchiques à rester sur le lieu de travail sans protection !

    Depuis le début du confinement, des personnels techniques et ouvriers ont été sommés de rester sur leur lieu de travail pour assurer l’entretien des bâtiments du CROUS où les étudiant-e-s n’ont pas pu ou voulu rejoindre le domicile parental ; comme c’est aussi le cas pour les écoles encore ouvertes accueillant les enfants des personnels soignants.

    Ces personnels sont en première ligne face au virus.
    Les personnels d’entretien doivent avoir à leur disposition des masques, des gants, des gels désinfectants, des serviettes jetables et suffisamment de pauses pour se laver les mains régulièrement. Sans ces conditions, SUD éducation soutiendra toutes celles et ceux qui feraient usages de leur droit de retrait. 

    https://www.sudeducation.org/Coronavirus-NON-aux-pressions-hierarchiques-a-rester-sur-le-lieu-de-travail.html

    Keep calm... and cancel the exams !

    Nous traversons une crise sanitaire mondiale sans précédent, dont il est encore difficile de mesurer les conséquences. Une grande partie de la société vit "confinée", essayant tant bien que mal d’organiser ses activités essentielles, de soutenir des proches ou de la famille en difficulté. Ce confinement, de degré divers, est amené à durer sans doute encore plusieurs semaines.

    Dans l’enseignement supérieur, la fédération SUD éducation s’oppose à toutes les évaluations à distance. Ces dernières exacerbent les inégalités sociales et géographiques (notamment en termes de moyens matériels et de connexion à Internet) et donc n’assurent aucune égalité entre les étudiant-e-s. De plus, ces évaluations à distance ouvrent la voie, selon les recommandations ministérielles, à une surveillance par webcam des étudiant-e-s, faisant peser des risques de surveillance généralisée. La fédération SUD éducation soutient toutes les initiatives dans l’enseignement supérieur actant l’impossibilité de tenir les évaluations en raison de l’urgence sanitaire : annulation, neutralisation, validation automatique, etc. Le report des examens ne peut pas être une solution, ne serait-ce qu’en raison de la durée encore indéterminée du risque sanitaire.
    Nous appelons les différentes instances compétentes de l’Université, ainsi que nos collègues, à privilégier l’intérêt général plutôt que des contraintes de court terme, en prenant la décision de ne pas organiser d’examens pour ce second semestre ni en présentiel, cela va désormais de soi, ni à distance.

    Non aux évaluations à distance dans l’enseignement supérieur !

    https://www.sudeducation.org/Non-aux-evaluations-a-distance-dans-l-enseignement-superieur.html

    mardi 7 avril 2020

    La crise sanitaire ne doit pas être une excuse pour refuser de payer les vacataires

    Dans une foire aux questions administratives, le ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche a diffusé des informations importantes concernant le paiement des vacataires dans le contexte de crise sanitaire.
    Les trésoreries fonctionnant en « mode dégradé », seuls les paiements récurrents peuvent être assurés et le reste sera régularisé plus tard. A noter que sans les vacataires, l’enseignement supérieur s’effondre.
    https://www.sudeducation.org/La-crise-sanitaire-ne-doit-pas-etre-une-excuse-pour-refuser-de-payer-les.html
     

    QUE FAIRE ?


    Quelques pistes.

    Pendant la crise :
    Arrêt immédiat des activités non-essentielles !
    Réorganisons les outils de production pour combattre l’épidémie. Soutenons les initiatives émanant directement des salarié-es pour réorganiser leur outil de travail dans cette lutte.

    Urgence pour les Jeunes Isolé·es Étranger·es du Loiret face au Covid-19
    Isolé·es, ils et elles le sont plus encore face à l’épidémie. Leurs conditions de confinement ne garantissent pas toujours forcément leur sécurité, ni celle des populations qu’ils et elles sont amené·es à côtoyer.


    Après la crise : 

    Refonder l’Université et la Recherche pour retrouver prise sur le monde et nos vies
    L’appel à une refondation de l’Université et de la recherche, signé par 5600 universitaires et chercheurs, publié simultanément par: Médiacités (Lille, Lyon, Nantes, Toulouse), Rue89 Strasbourg, Rue89 Bordeaux, les Dernières Nouvelles d’Alsace et relayé sur Mediapart. Encourageons cette initiative à refonder l'Université et la recherche.

    COVID-19. Pour une socialisation de l’appareil sanitaire
    La situation créée par la pandémie de Covid-19 met plus que jamais en évidence la nécessité de repenser l’organisation de notre système de soin.

    Une crise qui rend possible des changements profonds
    Tout crise est une opportunité de changement profonds. Le confinement rend possible la prise de conscience et la conception d’un autre futur. Socialisation et autogestion des moyens de production, transition climatique et changement de modes de consommation etc., l’univers des possibles est vaste.
    Pendant la seconde guerre mondiale des Britanniques, « confinés » sur leurs iles, concevaient leur futur état providence et notamment un système de santé public pour tous (National Health Service). De l’autre côté de la Manche des Français réfléchissaient à un système d’assurance universel. La charte du Conseil National de la Résistance, publiée en mars 1944, affirmait vouloir mettre en place à la Libération « un plan complet de sécurité sociale, visant à assurer à tous les citoyens des moyens d’existence, dans tous les cas où ils sont incapables de se le procurer par le travail ».
    " C’est en plein cœur de la guerre qu’il faut penser à ce qu’il faudra faire en sortie de crise. C’est à ce moment que les changements les plus radicaux ont été proposés et effectués." Domique Méda

    mardi 31 mars 2020

    Covid-19: syndicalistes et solidaires au 0 805 37 21 34

    À compter du lundi 30 mars, l’Union syndicale Solidaires met en place un numéro vert, accessible à toutes et tous, syndiqué·es ou pas, dédié à répondre aux questions des salarié·es sur leurs droits face à l’épidémie : 0 805 37 21 34. Sept jours sur sept, de 9h à 19h, des syndicalistes vont se relayer pour assurer cette permanence téléphonique. C’est une solidarité nécessaire.

    L’état d’urgence sanitaire décrété le 23 mars s’est traduit par des dérogations au code du travail qui inquiètent à juste titre des salarié·es qui font déjà face à la maladie et à l’épidémie.
    Le premier objectif est d’informer et de donner des réponses, le plus vite et le plus sérieusement possible, aux salarié·es se jugeant mis en danger au travail ou souhaitant connaître leurs droits.
    Le second objectif est de trouver comment agir, en fonction des réalités et des possibilités collectives existantes sur le lieu de travail.
    Protection et mesures de sécurité face au virus, devoirs des employeurs, chômage partiel, temps de travail et congés payés, droit de retrait / débrayage / grève... pour toute question ne restez pas isolé·es, n'hésitez surtout pas à appeler. Et faites connaître ce numéro d’appui syndical autour de vous.
    Alors qu’en Italie et en Espagne les gouvernements ont décidé d’interrompre les activités jugées non-essentielles (et bien qu’il y aient des limites à ces politiques au regard des premiers retours de nos camarades dans ces pays), en France on continue la production de biens et services qui n’ont aucun sens ni utilité face à la maladie.
    Pire, on a vu la ministre du travail imposer aux chantiers du BTP de reprendre leurs activités, au mépris de la mise en danger de celles et ceux qui y travaillent… mais aussi de la population plus globalement, car c’est faire circuler le virus davantage alors qu’il serait possible de l’éviter.
    C’est à celles et ceux qui travaillent de mesurer le caractère essentiel de leur activité.
    L’Union syndicale Solidaires revendique et soutient les travailleurs et travailleuses qui luttent pour :
    • la fermeture immédiate de tous les lieux de travail non essentiels à la vie du pays, sans perte de salaire, ni restriction de droits ;
    • la protection maximale des personnes devant continuer à travailler, droit de retrait effectif pour toutes et tous ;
    • la réorganisation du travail par les salarié·es qui sont sur place ;
    • le maintien et extension des droits des chômeuses et chômeurs ;
    • l’interdiction des licenciements.

    lundi 30 mars 2020

    Le jour d'après


    Si l'histoire sociale est souterraine (cf. la veille taupe de Marx), l'histoire naturelle l'est également. Le Corona virus montre l'importance de notre insertion dans le monde du vivant, de la résilience de nos socio-écosystèmes et de la très grande fragilité d'une économie-monde hyper technologique, financiarisée et centralisée. Ce virus a plus mis à genoux le capitalisme que plusieures grèves générales cumulées. A mettre en perspective avec l'altercation de deux rappeurs à l'aéroport d'Orly qui semble avoir fait plus pour le climat que l'action du ministre Hulot au gouvernement en bloquant temporairement le traffic aérien. La crise est aujourd'hui  sanitaire, financière et écologique montrant la possibilité d'un méga-chaos. A nous néanmoins de préparer le jour d'après pour une sortie de crise conviviale. Quelques pistes ci-dessous. 

    « J’ai vu le pouvoir dont nous disposons pendant la révolte noire... J’ai appris que ce pouvoir devait être enlevé des mains des capitalistes. Je veux voir les travailleurs se battre pour organiser leur propre pouvoir et mettre en place une économie capable de subvenir aux besoins de chacun. C’est la raison pour laquelle j’ai milité toutes ces années, et que je continue à militer aujourd’hui » 
    Sam Johnson (Toute ma vie j'ai lutté)

    "Les virus se succèdent et ne se ressemblent pas…  Et ce petit virus malin devrait nous faire réfléchir à la société qu’on a bâtie….

    Voila, qu’il peut, pour la première fois, secouer la planète toute entière…. Nos sociétés sont hyper fragiles. Un virus apparaît et la bourse éternue!!! Et la vie après ne pourra plus être semblable. Et on ne peut pas assurer que ce sera le dernier. Il nous interroge non seulement sur le fonctionnement socio-économique de nos sociétés, mais aussi sur le type de fabrication des produits de première nécessité comme du superflu… De nos moyens de transport… Des lieux de fabrication… De nos rapports à la morale... Ne sommes nous pas déjà fort avancés dans un chaos écologique? 

    Mais quid des inconnues? Et qu’est-ce qui va nous rester à becter???? Ne devrions nous pas instaurer une taxe écologique pour tout transport de produit de plus de 1000km à partir des frontières, de hauteur différentes selon le type démission de gaz à effet de serre?"

    S. Valet (ONG Passerelles)


    « De combien d’avertissements avons-nous besoin, de combien de beautés disparues ?» R. Gary-1956



    « Pour l’avenir, il ne suffit pas de le prévoir, il faut le rendre possible » St Exupery.

    Face à "la crise du coronavirus" des organisations syndicales, associatives et environnementales réclament "de profonds changements de politiques", pour "se donner l'opportunité historique d'une remise à plat du système, en France et dans le monde".
    https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/tribune-plus-jamais-ca-18responsables-d-organisations-syndicales-associatives-et-environnementales-appellent-a-preparer-le-jour-dapres_3886345.html?pk_campaign=Infolettre-2401&pk_kwd=www-francetvinfo-fr-sante-maladie


    Tribune « Relocaliser n’est plus une option mais une condition de survie de nos systèmes économiques et sociaux »

    Pour les économistes Maxime Combes, Geneviève Azam, Thomas Coutrot et le sociologue Christophe Aguiton, « l’histoire n’est pas écrite » et il existe encore des moyens pour faire basculer la mondialisation du côté de la réduction des inégalités, expliquent-ils, dans une tribune au « Monde ».

    https://www.lemonde.fr/idees/article/2020/03/22/relocaliser-n-est-plus-une-option-mais-une-condition-de-survie-de-nos-systemes-economiques-et-sociaux_6034010_3232.html