Communiqué de la fédération SUD éducation
Le gouvernement vient d’annoncer de nouvelles
mesures pour l’accompagnement des élèves en situation de handicap. Il
prétend « reconnaître un vrai métier » aux accompagnateurs/trices que
sont les auxiliaires de vie scolaire (AVS), la plupart du temps
recruté-e-s sur un statut d’assistant-e d’éducation. Ce serait
effectivement urgent... Mais le plan de « pérennisation des AVS » n’est
pas grand chose d’autre qu’un effet d’annonce.
Le gouvernement reconnaît qu’il y avait un problème avec «
la situation aberrante qui obligeait le ministère de l’éducation nationale à se séparer des AVS après 6 ans de service ». Quel dommage de se séparer d’une main d’œuvre efficace et si bon marché !
Dorénavant, les AVS (le plus souvent des femmes, premières exposées à
la précarité) qui auront survécu à 6 années de période d’essai dans la
plus grande précarité (avec une succession de CDD, une très faible
rémunération et fréquemment des temps partiels imposés) mériteront de se
voir «
proposer un CDI qui portera, le plus souvent, sur la même quotité de temps de travail que le CDD qu’ils avaient jusque là » :
leurs salaires resteront donc scandaleusement faibles (sur la base des grilles de la catégorie C et presque toujours à temps partiel).
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- AVS - La précarité pérennisée
- Communiqué SUD éducation
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