Le CNESER,
c’est quoi ?
Le 13 juin
2019, nous voterons afin de procéder au renouvellement de nos représentant·e·s
au Conseil national de l’Enseignement
supérieur et de la recherche (CNESER). Cette instance nationale est
consultée sur des questions qui impactent directement les établissements
d'Enseignement supérieur et de recherche, comme le cadre et la carte des
formations, la répartition des emplois ou encore les projets de loi en
préparation. Bien que le CNESER soit seulement consultatif et n’influence que
très peu la politique menée par le ministère, la présence dans cette instance
permet à SUD Éducation d’obtenir des informations, afin d’alerter les
personnels sur tous les sujets qui les concernent et de construire le rapport
de force et la mobilisation collective, qui seule peut garantir des avancées.
Comment
voter ?
Pour
l’ensemble des personnels ayant la qualité d’électeur/électrice à l’Université d’Orléans
le scrutin se déroulera à l’urne le jeudi 13 juin
2019 de 9h00 à 17h00, dans un bureau de vote unique au Château de la Source.
Les élections s'effectuent par collège distinct.
Il
sera possible de voter SUD Éducation dans deux collèges :
- Le collège des autres enseignants-chercheurs, enseignants et chercheurs
- Le collège des personnels BIATSS
Pourquoi
voter pour SUD Éducation ?
SUD
Éducation est un syndicat intercatégoriel qui rassemble les personnels, sans
distinction de statut ou de grade, de la maternelle à l'université. Nous
portons un syndicalisme de lutte qui défend les droits des personnels sans
compromission avec la hiérarchie. Refusant de s’arrêter à la porte de nos lieux
de travail, notre syndicalisme vise un projet de transformation sociale. Pour
le service public d’Enseignement supérieur et de recherche, nous défendons les
principes suivants :
- Halte à la mise en concurrence des personnels, des équipes et des établissements !
Dans la continuité des politiques impulsées par le
« processus de Bologne » (LMD, LRU...), la concurrence entre
établissements, entre laboratoires, entre équipes est soutenue par la
concurrence de tou·te·s contre tou·te·s, sous l’égide d’une évaluation purement
quantitative et arbitraire, d'un assèchement des crédits récurrents au profit
d'une recherche par projets et d’une individualisation des rémunérations par
primes.
- Contre la précarité, gagnons la titularisation de tou·te·s les personnels précaires !
La précarité généralisée amène un accroissement de
l’insécurité et de la souffrance au travail pour toutes et tous : pression
managériale, destruction des collectifs de travail, dévalorisation des
collègues, charges administratives de plus en plus lourdes, stigmatisation –
voire expulsion – des « non-publiant·e·s » des unités de recherche,
management par les primes.
- Pour une université ouverte à tou·te·s !
A l'opposé de l'idéal d’accès de toutes et tous aux
savoirs, étudiantes et étudiants sont soumis·es à la sélection absurde de
Parcoursup, à la dégradation et à l'atomisation de l’enseignement, à des
parcours chaotiques, à de nouvelles barrières entre filières et régions et à la
gestion locale des droits d’inscriptions. Avec le dispositif « Bienvenue
en France », le ministère impose en outre une sélection par l’argent pour
les étudiant∙e∙s extra-communautaires en multipliant les frais d’inscriptions
jusqu’à 16 fois, prélude probable à une hausse généralisée des droits
d’inscriptions pour toutes et tous. Nous défendons au contraire l’idée d’une
université et d’une recherche émancipatrices permettant l’accès de toutes et
tous aux savoirs et aux résultats de la recherche : la mission principale
des universités doit rester de produire et de diffuser les savoirs et leurs
critiques.
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