SUD
SOLIDAIRES, UNITAIRES, DÉMOCRATIQUES
Avec plus de 100 000 adhérent-e-s, dont un tiers dans le secteur privé, l’Union syndicale Solidaires est aujourd’hui un acteur majeur du champ syndical hexagonal. SUD éducation est son syndicat dans notre secteur professionnel, de la Maternelle à l’Université. Nous syndiquons TOUS les personnels, quelle que soit leur catégorie, quel que soit leur statut, précaires ou titulaires, dans un seul et MÊME syndicat : parce que nos intérêts sont les MÊMES !
Rejoignez-nous : sud.univ.orleans@gmail.com
Avec plus de 100 000 adhérent-e-s, dont un tiers dans le secteur privé, l’Union syndicale Solidaires est aujourd’hui un acteur majeur du champ syndical hexagonal. SUD éducation est son syndicat dans notre secteur professionnel, de la Maternelle à l’Université. Nous syndiquons TOUS les personnels, quelle que soit leur catégorie, quel que soit leur statut, précaires ou titulaires, dans un seul et MÊME syndicat : parce que nos intérêts sont les MÊMES !
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jeudi 16 avril 2020
De nouveaux congés imposés pour les personnels BIATSS?
Un projet d'ordonnance relative aux congés dans la FP et la FPT qui pourrait être publié aujourd'hui suite au Conseil des ministres. Cela va faire mal pour les personnels BIATSS si ces ordonnances sont appliquées.
Du coup la FAQ spécial Covid de notre université semble partiellement caduque (cf. point 8):
http://www.univ-orleans.fr/fr/univ/universite/information-covid-19/vous-etes-personnel/faq-et-contact
"Que vous ayez recours au travail à distance ou à une autorisation exceptionnelle d’absence, il n’y a aucun impact sur le déroulement de votre carrière (calcul de l’ancienneté, droits à l’avancement, droits à pension, …), sur le maintien de votre droit à rémunération, et sur vos droits à congés annuels, dans le cadre des dispositions réglementaires applicables."
https://solidaires.org/COVID-19-conference-telephonee-du-14-avril-2020-avec-le-secretaire-d-Etat
mardi 14 avril 2020
Coronavirus : NON aux pressions hiérarchiques à rester sur le lieu de travail sans protection !
Depuis le début du confinement, des personnels techniques et ouvriers
ont été sommés de rester sur leur lieu de travail pour assurer
l’entretien des bâtiments du CROUS où les étudiant-e-s n’ont pas pu ou
voulu rejoindre le domicile parental ; comme c’est aussi le cas pour les
écoles encore ouvertes accueillant les enfants des personnels
soignants.
Ces personnels sont en première ligne face au virus.
Les personnels d’entretien doivent avoir à leur disposition des masques, des gants, des gels désinfectants, des serviettes jetables et suffisamment de pauses pour se laver les mains régulièrement. Sans ces conditions, SUD éducation soutiendra toutes celles et ceux qui feraient usages de leur droit de retrait.
https://www.sudeducation.org/Coronavirus-NON-aux-pressions-hierarchiques-a-rester-sur-le-lieu-de-travail.html
Ces personnels sont en première ligne face au virus.
Les personnels d’entretien doivent avoir à leur disposition des masques, des gants, des gels désinfectants, des serviettes jetables et suffisamment de pauses pour se laver les mains régulièrement. Sans ces conditions, SUD éducation soutiendra toutes celles et ceux qui feraient usages de leur droit de retrait.
https://www.sudeducation.org/Coronavirus-NON-aux-pressions-hierarchiques-a-rester-sur-le-lieu-de-travail.html
Keep calm... and cancel the exams !
Nous traversons une crise sanitaire mondiale sans précédent, dont il est
encore difficile de mesurer les conséquences. Une grande partie de la
société vit "confinée", essayant tant bien que mal d’organiser ses
activités essentielles, de soutenir des proches ou de la famille en
difficulté. Ce confinement, de degré divers, est amené à durer sans doute encore plusieurs
semaines.
Dans l’enseignement supérieur, la fédération SUD éducation s’oppose à
toutes les évaluations à distance. Ces dernières exacerbent les
inégalités sociales et géographiques (notamment en termes de moyens
matériels et de connexion à Internet) et donc n’assurent aucune égalité
entre les étudiant-e-s. De plus, ces évaluations à distance ouvrent la
voie, selon les recommandations ministérielles, à une surveillance par
webcam des étudiant-e-s, faisant peser des risques de surveillance
généralisée. La fédération SUD éducation soutient toutes les initiatives
dans l’enseignement supérieur actant l’impossibilité de tenir les
évaluations en raison de l’urgence sanitaire : annulation,
neutralisation, validation automatique, etc. Le report des examens ne
peut pas être une solution, ne serait-ce qu’en raison de la durée encore
indéterminée du risque sanitaire.
Nous appelons les différentes instances compétentes de l’Université, ainsi que nos collègues, à privilégier l’intérêt général plutôt que des contraintes de court terme, en prenant la décision de ne pas organiser d’examens pour ce second semestre ni en présentiel, cela va désormais de soi, ni à distance.
Nous appelons les différentes instances compétentes de l’Université, ainsi que nos collègues, à privilégier l’intérêt général plutôt que des contraintes de court terme, en prenant la décision de ne pas organiser d’examens pour ce second semestre ni en présentiel, cela va désormais de soi, ni à distance.
Non aux évaluations à distance dans l’enseignement supérieur !
https://www.sudeducation.org/Non-aux-evaluations-a-distance-dans-l-enseignement-superieur.html
mardi 7 avril 2020
La crise sanitaire ne doit pas être une excuse pour refuser de payer les vacataires
Dans une foire aux questions administratives, le
ministère de l’Enseignement Supérieur et de la
Recherche a diffusé des informations
importantes concernant le paiement des vacataires
dans le contexte de crise sanitaire.
Les trésoreries fonctionnant en « mode dégradé », seuls les paiements récurrents peuvent être assurés et le reste sera régularisé plus tard. A noter que sans les vacataires, l’enseignement supérieur s’effondre.
https://www.sudeducation.org/La-crise-sanitaire-ne-doit-pas-etre-une-excuse-pour-refuser-de-payer-les.html
Les trésoreries fonctionnant en « mode dégradé », seuls les paiements récurrents peuvent être assurés et le reste sera régularisé plus tard. A noter que sans les vacataires, l’enseignement supérieur s’effondre.
https://www.sudeducation.org/La-crise-sanitaire-ne-doit-pas-etre-une-excuse-pour-refuser-de-payer-les.html
QUE FAIRE ?
Quelques pistes.
Pendant la crise :
Arrêt immédiat des activités non-essentielles !
Réorganisons les outils de production
pour combattre l’épidémie. Soutenons les initiatives émanant directement des
salarié-es pour réorganiser leur outil de travail dans cette lutte.
Urgence pour les Jeunes
Isolé·es Étranger·es du Loiret face au Covid-19
Isolé·es, ils et elles le sont
plus encore face à l’épidémie. Leurs conditions de confinement ne garantissent
pas toujours forcément leur sécurité, ni celle des populations qu’ils et elles
sont amené·es à côtoyer.
Après la crise :
Refonder l’Université et la
Recherche pour retrouver prise sur le monde et nos vies
L’appel à une refondation de
l’Université et de la recherche, signé par 5600 universitaires et chercheurs,
publié simultanément par: Médiacités (Lille, Lyon, Nantes, Toulouse), Rue89
Strasbourg, Rue89 Bordeaux, les Dernières Nouvelles d’Alsace et relayé sur
Mediapart. Encourageons cette initiative à refonder l'Université et la
recherche.
COVID-19. Pour une
socialisation de l’appareil sanitaire
La situation créée par la
pandémie de Covid-19 met plus que jamais en évidence la nécessité de repenser l’organisation
de notre système de soin.
Une crise qui rend possible
des changements profonds
Tout crise est une opportunité de
changement profonds. Le confinement rend possible la prise de conscience et la
conception d’un autre futur. Socialisation et autogestion des moyens de
production, transition climatique et changement de modes de consommation etc., l’univers
des possibles est vaste.
Pendant la seconde guerre
mondiale des Britanniques, « confinés » sur leurs iles, concevaient
leur futur état providence et notamment un système de santé public pour tous (National
Health Service). De l’autre côté de la Manche des Français réfléchissaient à un
système d’assurance universel. La charte du Conseil National de la Résistance,
publiée en mars 1944, affirmait vouloir mettre en place à la Libération « un
plan complet de sécurité sociale, visant à assurer à tous les citoyens des
moyens d’existence, dans tous les cas où ils sont incapables de se le procurer
par le travail ».
" C’est en plein cœur de la
guerre qu’il faut penser à ce qu’il faudra faire en sortie de crise. C’est à ce
moment que les changements les plus radicaux ont été proposés et
effectués." Domique Méda
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