Notre président a oublié de signer. Quel étourdi !
« Madame la ministre, reprenez la
gestion de la masse salariale et des postes des personnels titulaires »,
déclarent quatorze présidents d'université dans une lettre adressée à Geneviève
Fioraso, dont AEF a eu copie mercredi 14 novembre 2012. Ces quatorze présidents
estiment en effet qu'une telle « conclusion s'impose si les universités
continuent de se voir privées des moyens les plus élémentaires d'assumer leur
fonction d'employeur ». « Plutôt que de dépenser temps et énergie à chercher
désespérément quelle ligne budgétaire ou quels postes supprimer pour pouvoir
assurer la rémunération de nos collègues et le fonctionnement minimal de notre
université, nous ferons notre métier : accueillir les étudiants pour les amener
au plus haut niveau de formation et les accompagner dans leur insertion
professionnelle ; travailler dans nos équipes pour découvrir de nouveaux
résultats et de nouvelles pistes de recherche ; construire avec nos
partenaires, étudiants et chercheurs internationaux, l'Europe et le monde de
demain », écrivent-ils. La CPU (Conférence des présidents d'université) vient
pour sa part de proposer aux sénateurs de défendre un amendement au PLF 2013
sur l'actualisation de la masse salariale selon le principe « qui décide paie »
(AEF n°174515).
Les quatorze signataires sont :
- Mohamed Amara, président de
l'université de Pau et des Pays de l'Adour ;
- Jacques Bahi, président de
l'université de Franche-Comté Besançon ;
- Fabienne Blaise, présidente de
l'université Lille-III ;
- Lise Dumasy, présidente de
l'université Stendhal Grenoble-III ;
- Rachid El Guerjouma, président
de l'université du Maine Le Mans - Laval ;
- Anne Fraïsse, présidente de
l'université Montpellier-III ;
- Philippe Houdy, président de
l'université d'Évry Val d'Essonne ;
- Yves Jean, président de
l'université de Poitiers ;
- Yannick Lung, président de
l'université Montesquieu Bordeaux-IV ;
- Jean-Michel Minovez, président
de l'université Toulouse-II Le Mirail ;
- Mohamed Ourak, président de
l'université de Valenciennes et du Hainaut-Cambrésis ;
- Jean Peeters, président de
l'université de Bretagne-Sud ;
- Pascal Reghem, président de
l'université du Havre ;
- Danielle Tartakowsky,
présidente de l'université Paris-VIII.
tiens donc comme c'est comique!!! vous reprochez au président de ne pas avoir signé, mais dites donc ne s'agit-il pas ici dans cette jolie petite phrase "les accompagner dans leur insertion professionnelle" de savoir accompagner les étudiants de l'université vers l'emploi? Mais l'emploi en région centre, fortement basé sur l'armement, ce n'est pas ce que vous décriez....????....oh mais il va peut être falloir vous mettre d'accord avec vous mêmes alors, on signe ou on signe pas? on accompagne ou on accompagne pas? parce que le but de faire des études c'est de trouver un emploi (quoique à vous entendre c'est secondaire!!comme quoi, le ridicule ne tue pas), alors si on doit supprimer l'armement de la liste, en région centre ça va poser problème...! soyez clairs dans vos propos.
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RépondreSupprimerAu nombre de post exponentiel, on voit sur le blog que l'armement est un point sensible...heureusement que l'emploi en région centre n'est pas seulement basé sur l'armement. Au delà de cela, ce n'est pas parce que l'Université a mission d’insérer (c'est officiel depuis peu d'ailleurs..2009) et que nous sommes en plein redressement productif qu'elle ne doit avoir avoir aucun regard éthique et critique...c'est aussi une de ses missions me semble t-il, le communiqué sur Nexter de SudEduc est en cela très "Universitaire".
RépondreSupprimerEnsuite les autres missions de l'Université sont surtout de créer et de transmettre de la connaissance...pour quoi???? pour innover et créer justement d'autres "productions d'avenir" bien plus humaines que l'armement....
Cela dit le débat est ancien et personne ne maîtrise l'impact d'un brevet a priori "inoffensif" déposé par un labo. Ce que dénonce ce communiqué est surtout le flirt et la drague grandissants de l'Université Publique et des labos publics avec ces industries privées et opaques...Et nous rejoignons enfin le vrai sujet du post initial: l'Université aura t-elle encore assez longtemps de moyens pour assurer ses propres missions en toute indépendance?? quid de la recherche sur contrat, du CIR...sinon elle sera sûrement un bon prestataire au service du commerce, qui embauche, qui case....qui insère.
Le rôle de l'Université est justement de faire entendre cette voix et je remercie au moins Sud de le faire à sa place.