Communiqué de l'Union Générale des Étudiants Burkinabé (UGEB)
Camarades étudiantes et étudiants,
Le 08 octobre 2012, notre Union a publié une déclaration dans
laquelle, elle exigeait des autorités universitaires de Koudougou :
- l’annulation
des sanctions iniques infligées à nos camarades par le conseil de
discipline de l’université de Koudougou tenu les 02 et 03 octobre 2012 ;
- le départ des forces de répression du campus de Koudougou ;
- la reprogrammation des cours et évaluations boycottés par les étudiants.
Suite à notre grève générale du jeudi 11 octobre qui a connu un
succès éclatant dans les universités du pays, nous avons été reçus à
notre demande par le ministère des Enseignements secondaire et supérieur
dès le lendemain 12 octobre. Au cours de cette rencontre, le Secrétaire
général du ministère qui a dirigé la réunion, en l’absence du ministre
en mission, n’a pas apporté des réponses à nos préoccupations. Il s’est
contenté de prendre note en vue de faire le point au ministre dès son
retour quitte à nous rencontrer à nouveau pour nous donner les réponses
du ministère. Jusque là ces réponses sont toujours attendues. Cependant
nous avons pu constater que le gouvernement, représenté par le ministre
de la sécurité et son homologue des enseignements secondaire et
supérieur, a organisé le 15 octobre une sortie à l’université de
Koudougou où il a tour à tour rencontré le corps enseignant et le
personnel d’Appui technique, Ouvrier et de Soutien (ATOS) d’une part,
les « forces vives » de la ville de Koudougou d’autre part, pour soit
disant trouver une solution « apaisée » à la crise. Le retour de la
sérénité dans nos universités dépend de la résolution de ces trois
points auxquels nous ajoutons d’ailleurs l’abrogation pure et simple du
décret n° 2012-646 portant régime disciplinaire applicable aux étudiants
et aux candidats aux examens et concours organisés par les universités
publiques du Burkina ; et la diligence dans la relecture du décret
n° 2000-560/PRES/PM/MESSRS/SECU du 12 décembre 2000 relatif aux
franchises et libertés universitaires annoncée en avril 2011.
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