Communiqué SUD Educ Loiret - SUD Univ Orléans
Partout en France, les mêmes problèmes persistent : difficultés à finir le mois, casse du service public, accès aux soins et logements mis à mal… Ces difficultés au quotidien ne sont que la conséquence de politiques d’austérité volontaires, évitables et coordonnées à l’échelle mondiale. Les universités ne sont pas épargnées et pratiquent également des coupes budgétaires. Le processus de Bologne, les lois LRU puis la loi FIORASO, qui s’inscrit dans la continuité du premier, ont étranglé financièrement les établissements, détruisant petit à petit l’Enseignement supérieur et la recherche (ESR).
Aujourd’hui, c’est une quinzaine d’universités en France qui sont en déficit et mettent en place progressivement une politique d’austérité passant par : la suppression de filières et d’antennes locales, la sélection des étudiant-e-s notamment par tirage au sort, le gel ou la suppression de postes…A Orléans l’Université a opté pour un régime d’austérité (suppression de nombreuses heures de cours, gel de postes, suppression de services de reprographie, décision de faire désormais payer les droits de médecine universitaire aux étudiants boursiers…).
Dans le même temps le gouvernement se donne comme objectif de trouver 50 milliards d’euros d’économies budgétaires dans les dépenses publiques tout en déroulant le tapis rouge au MEDEF en répondant favorablement à ses exigences et en lui promettant, à l’horizon 2017, la fin des cotisations sur la branche famille pour un montant de 30 milliards d’euros.
Lors de la présentation du CIMAP (Comité interministériel de la modernisation de l’action publique) du 18 décembre 2013, Solidaires Fonction Publique a encore une fois dénoncé les contradictions qu’il y avait entre la volonté sincère affichée par la Ministre de la Fonction publique et les décisions politiques et budgétaires appliquées depuis lors par le gouvernement.
Aujourd’hui, nous avons bien compris que dans le langage présidentiel, la fonction publique et les services publics sont désormais jugés responsables du déséquilibre budgétaire. Le gouvernement va poursuivre son travail de sape de cet élément moteur de la cohésion sociale. La modernisation de l’action publique, la loi de décentralisation et la non-réponse aux attentes légitimes des fonctionnaires en matière de pouvoir d’achat, serviront de leviers pour mener à bien cet objectif.
Face à cette situation, des mobilisations ont lieu dans des dizaines d’universités. Dans ce contexte, il est urgent et nécessaire de coordonner nos luttes.
SUD Education continue d’exiger :
* L’abrogation du processus de Bologne, ainsi que les lois LRU et FIORASO qui en découlent,
* Un réengagement financier complet de l’État dans l’ESR,
* La titularisation de toutes et tous les précaires de l’ESR (enseignants, personnel administratif et technique…)
Communiqué Solidaires Fonction Publique à lire ICI
* La titularisation de toutes et tous les précaires de l’ESR (enseignants, personnel administratif et technique…)
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