Communiqué de la fédération SUD éducation
La loi Fioraso prévoit la création
de grands regroupements universitaires (les COMUE) mis en concurrence
pour répondre aux injonctions du grand marché com-pétitif mondial de
« l’économie de la connaissance ». L’Etat ne contractualisera plus avec
chaque université mais directement avec la COMUE, qui reversera ensuite
les fonds aux différents membres. Au départ, chaque université devra
transférer un cer-tain nombre de compétences à la COMUE qui pourra
d’elle-même élargir ensuite ses compétences ! Chaque université aura
pour obligation de se soumettre aux décisions et aux orientations de la
COMUE, dont les instances seront tout sauf démocratiques puisque les
représentants du personnel seront minoritaires et élus le plus souvent
au suffrage indirect !
Après le LMD et la LRU 1 (Pécresse), la LRU 2 (Loi Fioraso) peut donc
être comprise comme le dernier stade de la mutation de l’université
vers le statut de « grands établissements » autonomes en gestion dont le
rôle dans la société sera d’être un partenaire de formation des
entreprises dans un mode concurrentiel généralisé.
Au sein même des COMUE, une offre universitaire inégalitaire se mettra en place. Autour des IDEX et autres appels d’offres en EX seront concentrés les plus gros moyens financiers. La création d’universités de seconde zone (« collèges universi-taires ») sera inéluctable.
Dans les futures COMUE, de même que dans les établissements déjà fusionnés, les services administratifs seront restructurés et mutualisés pour des économies dites « d’échelle » (qui coûteront cher au début, car il faudra construire une couche gestion-naire trônant au-dessus des structures existantes). Le pilotage de la recherche et des formations fera disparaître certaines formations, de même que les libertés péda-gogiques et de recherche. Les frais d’inscription deviendront « autonomes » pour chaque établissement… avec donc, comme dans bien d’autres pays déjà, des hausses très importantes.
Sud Education appelle à manifester mercredi 18 juin à 14h de Sèvres-Babylone au ministère. Le cortège rejoindra le rassemblement des personnels des écoles de Seine-Saint-Denis pour l’abrogation de la réforme des rythmes scolaires. Cette ré-forme, de même que la mise en place des COMUE, creusera les inégalités territo-riales et aggravera les conditions de travail des personnels et d’apprentissage et d’accueil des élèves.
Source : site SUD Educ
Au sein même des COMUE, une offre universitaire inégalitaire se mettra en place. Autour des IDEX et autres appels d’offres en EX seront concentrés les plus gros moyens financiers. La création d’universités de seconde zone (« collèges universi-taires ») sera inéluctable.
Dans les futures COMUE, de même que dans les établissements déjà fusionnés, les services administratifs seront restructurés et mutualisés pour des économies dites « d’échelle » (qui coûteront cher au début, car il faudra construire une couche gestion-naire trônant au-dessus des structures existantes). Le pilotage de la recherche et des formations fera disparaître certaines formations, de même que les libertés péda-gogiques et de recherche. Les frais d’inscription deviendront « autonomes » pour chaque établissement… avec donc, comme dans bien d’autres pays déjà, des hausses très importantes.
Sud Education appelle à manifester mercredi 18 juin à 14h de Sèvres-Babylone au ministère. Le cortège rejoindra le rassemblement des personnels des écoles de Seine-Saint-Denis pour l’abrogation de la réforme des rythmes scolaires. Cette ré-forme, de même que la mise en place des COMUE, creusera les inégalités territo-riales et aggravera les conditions de travail des personnels et d’apprentissage et d’accueil des élèves.
Source : site SUD Educ
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