Le gouvernement a décidé de mettre fin au moratoire sur les
évaluations des Enseignant.e.s Chercheur.e.s., appelées pudiquement
« suivi de carrière ».
SUD Éducation réaffirme son opposition à toute nouvelle évaluation professionnelle, même effectuée par des pair.e.s.
Ces nouvelles évaluations des enseignant.e.s chercheur.e.s, basées
essentiellement sur la bibliométrie, infantilisent les collègues,
détruisent le travail collaboratif en n’évaluant que le « travail
personnel » et sont néfastes à une recherche libre et indépendante.
Ces nouvelles évaluations serviront surtout de levier pour imposer à
des enseignant.e.s-chercheur.e.s, par culpabilisation aujourd’hui et par
de future réformes demain, la modulation de service afin de résorber le
manque de personnel.le.s conséquent au désengagement de l’État. Comme
dans d’autres secteurs et dans la plupart des services publics, les
travailleur.ses. de l’enseignement supérieur sont en situation de
surtravail chronique et les évaluer n’est qu’un moyen de pression
supplémentaire.
Nous appelons donc à signer massivement la pétition : www.petitions24.net/pour_que_le_suivi_de_carriere_ne_soit_pas_mis_en_oeuvre
Mais nous ne pouvons dénoncer les évaluations des enseignant.e.s
chercheur.e.s sans nous solidariser de la contestation de toutes les
autres formes d’évaluations subies depuis des années par les autres
catégories de collègues. Nous appelons donc les collègues enseignant.e.s
chercheur.e.s à dénoncer toutes les évaluations professionnelles
pathogènes.
SUD
SOLIDAIRES, UNITAIRES, DÉMOCRATIQUES
Avec plus de 100 000 adhérent-e-s, dont un tiers dans le secteur privé, l’Union syndicale Solidaires est aujourd’hui un acteur majeur du champ syndical hexagonal. SUD éducation est son syndicat dans notre secteur professionnel, de la Maternelle à l’Université. Nous syndiquons TOUS les personnels, quelle que soit leur catégorie, quel que soit leur statut, précaires ou titulaires, dans un seul et MÊME syndicat : parce que nos intérêts sont les MÊMES !
Rejoignez-nous : sud.univ.orleans@gmail.com
Avec plus de 100 000 adhérent-e-s, dont un tiers dans le secteur privé, l’Union syndicale Solidaires est aujourd’hui un acteur majeur du champ syndical hexagonal. SUD éducation est son syndicat dans notre secteur professionnel, de la Maternelle à l’Université. Nous syndiquons TOUS les personnels, quelle que soit leur catégorie, quel que soit leur statut, précaires ou titulaires, dans un seul et MÊME syndicat : parce que nos intérêts sont les MÊMES !
Rejoignez-nous : sud.univ.orleans@gmail.com
samedi 13 février 2016
Le RIFSEEP ou l’ère du lèche-bottes
Une
usine à gaz qui généralise l’arbitraire et l’individualisation
des rémunérations!
En
2008, on avait connu, chez les administratifs, la Prime Fonctions et
Résultats (PFR) qui introduisait une rémunération variable au gré
de la hiérarchie. Maintenant nos gouvernants font encore pire avec
le Régime Indemnitaire tenant compte des Fonctions, des Sujétions,
de l’Expertise et de l’Engagement Professionnel (RIFSEEP) étendu
à l'ensemble des 3 fonctions publiques.
La
logique derrière toutes
ces réformes, réclamées par la Conférence des Présidents
d'Université, ne change pas d’un gouvernement libéral à
l’autre : toujours plus d’individualisation, casser les
solidarités de corps pour isoler le/la salarié-e dans un rapport
direct et brutal avec sa hiérarchie.
Le
RIFSEEP est une usine à gaz appliquée progressivement aux
différents corps de la fonction publique qui sont censés y
« adhérer » les uns après les autres, à quelques
exceptions près (notamment les chercheurs-ses, les
enseignant-e-s/chercheurs-ses et les enseignant-e-s). Cette réforme
est appliquée aux corps de l’AENES depuis le 1er
janvier 2016. Pour les filières ITRF et Bibliothèques, les
discussions sont en cours.
Le
RIFSEEP instaure le règne de l’arbitraire. La plupart des
indemnités statutaires, donc nationales et souvent proportionnelles
à la valeur du point d'indice, sont supprimées. La revalorisation
annuelle des primes se transforme en « réexamen »
individuel. L’entretien professionnel, qui permettait déjà au
supérieur hiérarchique direct (« N+1 » dans la vulgate
managériale) de « proposer » des réductions ou
des majorations d’ancienneté
selon les têtes qui lui revenaient ou non, modulera aussi les primes
des agent-e-s. Si on veut conserver sa prime, il faudra être bien
vu, accepter une mobilité ou une nouvelle mission… Et, encore,
rien ne garantit que les enveloppes ministérielles dédiées à
l'indemnitaire augmenteront, ni même resteront stables au fil des
années. Il
risque
d'y avoir de moins en moins d'élu-e-s
Et,
comme par hasard, cette réforme intervient en même temps que la
réforme territoriale, la fusion des rectorats et celle d’universités
dans le cadre des COMUE. Le RIFSEEP s’inscrit dans le cadre général
d’une destruction progressive des services publics et du statut de
fonctionnaire.
Aucun
des éléments de ce régime indemnitaire n’est donc acceptable et
nous appelons à signer la pétition intersyndicale :
www.universite-democratique.org/rifseep/
SUD
Éducation réaffirme son opposition aux primes, facteurs de
division, et revendique :
►l’intégration
des indemnités au salaire, notamment afin que celles-ci soient
prises en compte dans le calcul des retraites
►l’augmentation
générale des salaires
►la réduction
des écarts de rémunération
lundi 8 février 2016
Bilan de la mobilisation en STAPS
Un bilan de l'AG du 4 février 2016 en STAPS :
suite à l'envoi d'un
courrier de la part du président de l'Université demandant à la rectrice
de limiter le nombre d'inscriptions en L1 STAPS à 400 étudiants pour la
rentrée universitaire 2016, un arrêté de la rectrice en ce sens a été
établi et renvoyé à la présidence ce matin. Les revendications des AG précédentes ont donc été obtenues.
Il y avait environ 300 personnes présentes à cette AG (étudiants, enseignants, administratifs, BIATSS). Tribune tenue par un enseignant uniquement.
Il a donc été décidé en
fin d'AG (par la tribune - sans vote mais sans contestation)
l’annulation de l'ultimatum du 29 Janvier, le maintien des jurys et une
vigilance concernant les créations de postes pour 2016/2017.
Remerciements par la tribune aux différents soutiens puis levée de l'AG).
Elise Vinauger-Tella pour SUD Education Loiret
jeudi 4 février 2016
Communiqué de soutien aux STAPS
La capacité d'accueil en Licence STAPS à Orléans a été fixée aux 600 premiers voeux de
néo-bacheliers de l'académie pour la rentrée prochaine – augmentation d'un tiers par rapport à la
rentrée 2015. Dans ce contexte, il a été demandé aux enseignants de modifier en urgence les
maquettes de formation afin de gérer cette augmentation d'effectif.
Dans ces conditions, Sud Supérieur Orléans dénonce la dégradation des conditions de travail tant
pour les professeurs que les étudiants : augmentation de la charge de travail pour les enseignants.
Manque de moyens humains mais aussi matériels : certains cours sont délocalisés dans d'autres
locaux du campus faute de salles, certains Travaux Dirigés sont surchargés. Dans une Université qui
manque déjà de moyens, ces étudiants risquent de voir leurs conditions d'études détériorées.
La section Sud Education Loiret de l'Université d'Orléans s'oppose à une éducation au rabais.
La dernière AG a voté les revendications suivantes : maintien de la limitation de l'effectif à 350 en
L1, refus de modifications des maquettes pour la rentrée 2016, et non tenue des jurys des premiers
semestres. Un premier ultimatum a été fixé au 29 Janvier.
La section Sud Education Loiret de l'Université d'Orléans soutient la lutte des étudiants et personnels de STAPS pour une Université gratuite et accessible à tous dans de bonnes conditions.
Pour Sud Education l’université n’est pas une entreprise, le savoir n’est pas une marchandise.
néo-bacheliers de l'académie pour la rentrée prochaine – augmentation d'un tiers par rapport à la
rentrée 2015. Dans ce contexte, il a été demandé aux enseignants de modifier en urgence les
maquettes de formation afin de gérer cette augmentation d'effectif.
Dans ces conditions, Sud Supérieur Orléans dénonce la dégradation des conditions de travail tant
pour les professeurs que les étudiants : augmentation de la charge de travail pour les enseignants.
Manque de moyens humains mais aussi matériels : certains cours sont délocalisés dans d'autres
locaux du campus faute de salles, certains Travaux Dirigés sont surchargés. Dans une Université qui
manque déjà de moyens, ces étudiants risquent de voir leurs conditions d'études détériorées.
La section Sud Education Loiret de l'Université d'Orléans s'oppose à une éducation au rabais.
La dernière AG a voté les revendications suivantes : maintien de la limitation de l'effectif à 350 en
L1, refus de modifications des maquettes pour la rentrée 2016, et non tenue des jurys des premiers
semestres. Un premier ultimatum a été fixé au 29 Janvier.
La section Sud Education Loiret de l'Université d'Orléans soutient la lutte des étudiants et personnels de STAPS pour une Université gratuite et accessible à tous dans de bonnes conditions.
Pour Sud Education l’université n’est pas une entreprise, le savoir n’est pas une marchandise.
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