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jeudi 6 octobre 2016

Mise sous tutelle ou cogestion de la misère à l’Université d’Orléans




Suite à la situation financière de l'université compliquée et pire qu'attendue, « une situation très tendue sur le plan budgétaire » de l’aveu même de son président (concrètement il y a un manque de trésorerie  de « quelques millions »), le président a été reçu au Rectorat pour une réunion de crise avec le ministère présent par visioconférence. Il a été décidé de diligenter un audit par l'inspection, l'objectif étant de donner à la communauté universitaire une idée précise des difficultés financières et ainsi de démarrer le débat, dans le cadre du nouveau contrat, sur les "efforts internes" à faire. Selon le président ces efforts seront nécessaires pour convaincre le ministère d'augmenter même ponctuellement sa dotation budgétaire. La stratégie adoptée se résume donc par cette formule : de l'aide ministérielle contre des efforts d'économie.

Il n'y aurait pas de risque sur les salaires. En revanche, il y a un risque très clair qui pèse sur l'établissement à savoir la mise sous tutelle par le Rectorat, comme le montre la dépêche AEF du 5 octobre sur le fonds de roulement réduit à un jour (oui, un seul jour !) pour notre université, le plus faible de toutes les universités françaises - la moyenne étant de 50 jours. Si l’université veut éviter cette mise sous tutelle, l'établissement doit dans le très court terme dégager de la trésorerie par des économies importantes. Déjà à la rentrée, une mesure drastique qui consiste à geler une partie des postes vacants a été adoptée malgré la hausse des effectifs étudiants. Cette mesure provoquera une dégradation des conditions d'étude pour les étudiants et une dégradation des conditions de travail pour les personnels.

Pour Sud Education Loiret - Eure-et-Loir, il n'y a pas à chercher à assumer la baisse des moyens alors que le ministère ne l'assume pas. On travaille, on ne vole rien !

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