L’état d’urgence sanitaire décrété le 23 mars s’est traduit par des dérogations au code du travail qui inquiètent à juste titre des salarié·es qui font déjà face à la maladie et à l’épidémie.
Le premier objectif est d’informer et de donner des réponses, le plus vite et le plus sérieusement possible, aux salarié·es se jugeant mis en danger au travail ou souhaitant connaître leurs droits.
Le second objectif est de trouver comment agir, en fonction des réalités et des possibilités collectives existantes sur le lieu de travail.
Protection et mesures de sécurité face au virus, devoirs des employeurs, chômage partiel, temps de travail et congés payés, droit de retrait / débrayage / grève... pour toute question ne restez pas isolé·es, n'hésitez surtout pas à appeler. Et faites connaître ce numéro d’appui syndical autour de vous.
Alors qu’en Italie et en Espagne les gouvernements ont décidé d’interrompre les activités jugées non-essentielles (et bien qu’il y aient des limites à ces politiques au regard des premiers retours de nos camarades dans ces pays), en France on continue la production de biens et services qui n’ont aucun sens ni utilité face à la maladie.
Pire, on a vu la ministre du travail imposer aux chantiers du BTP de reprendre leurs activités, au mépris de la mise en danger de celles et ceux qui y travaillent… mais aussi de la population plus globalement, car c’est faire circuler le virus davantage alors qu’il serait possible de l’éviter.
C’est à celles et ceux qui travaillent de mesurer le caractère essentiel de leur activité.
L’Union syndicale Solidaires revendique et soutient les travailleurs et travailleuses qui luttent pour :
- la fermeture immédiate de tous les lieux de travail non essentiels à la vie du pays, sans perte de salaire, ni restriction de droits ;
- la protection maximale des personnes devant continuer à travailler, droit de retrait effectif pour toutes et tous ;
- la réorganisation du travail par les salarié·es qui sont sur place ;
- le maintien et extension des droits des chômeuses et chômeurs ;
- l’interdiction des licenciements.
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