Comme dans certaines grandes entreprises, la souffrance au travail et les risques psychosociaux (RPS) sont malheureusement en recrudescence dans nos Universités.
Ces
fléaux sont également avérés à l'Université d’Orléans comme l'indique le
rapport d’activité annuel, pour l’année 2011, du médecin de prévention de
l'université d'Orléans.
Nous,
organisations syndicales signataires, regroupées en intersyndicale, après plus
de deux ans de pénibles tractations avec la gouvernance de l’université, avons
obtenu que soit enfin mis en place un dispositif de prévention et de traitement
de cette souffrance au sein de l'Université d’Orléans.
A
la demande des organisations syndicales, un Comité technique, s'est réuni le 21
septembre 2012 avec comme point unique à l'ordre du jour la question des
risques psychosociaux (RPS) et la souffrance au travail.
Reprenant
une de nos propositions, le Président s'est engagé à demander la création
d'un poste de médecin-psychologue, venant renforcer le service de médecine de
prévention. Son profil exact devrait être très prochainement défini en
Comité Hygiène et Sécurité des Conditions de Travail (CHSCT). Le CHSCT doit
être une instance incontournable en matière de conditions de travail.
Ses
missions principales seront de mettre en place de façon pérenne un dispositif
d'observation et de détection des conditions de travail à risques ainsi que de
détecter et traiter la souffrance au travail actuelle.
Cependant,
nous n'avons pas obtenu la mise en place d'un audit général sur les
conditions de travail et la souffrance à l'échelle de toute l'Université
d’Orléans.
Nous
trouvons fort dommageable de ne pas enclencher ce dispositif par un diagnostic
général, seule base possible sur laquelle s'appuyer.
Lors
de ce Comité Technique, le président n'a malheureusement pas accordé de
suite aux doléances des organisations syndicales concernant les situations de
précarité (CDD), l'instauration de primes « au mérite », les mutations
contraintes et les restructurations de services ou de composantes se
succédant au sein de l'établissement depuis l'instauration de la Loi LRU.
Enfin,
les organisations syndicales exigent que la problématique des risques
psychosociaux et de la souffrance au travail puisse également être évoquée
régulièrement au Conseil d'administration.
Les organisations
syndicales UNSA-Education, FSU et Sud-Education, de l’Université d’Orléans.
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