Communiqué de Solidaires Etudiant-e-s
Cette semaine va être marquée, dans plus d’une dizaine d’universités,
par des assemblées générales d’étudiant-e-s et de personnel-le-s,
mobilisé-e-s contre la situation budgétaire de leur université, contre
les réformes universitaires actuelles ainsi que contre contre le
démantèlement du système de retraite et de protection sociale.Ces-dernières semaines, des assemblées générales se sont multipliées dans certaines universités !
A l’Université Montpellier 3, face aux contraintes budgétaires et aux mesures d’austérité proposées par le Conseil d’Administration et notamment la fermeture du site universitaire de Béziers, plusieurs AG ont rassemblé plus de 400 personnes et une grande manifestation a réuni 400 personnes jeudi dernier à Montpellier. A Paris 1, pour les mêmes raisons budgétaires, plus de 200 étudiant-e-s se sont réuni-e-s en assemblées générales vendredi dernier. A Paris 3, une mobilisation a démarré, à l’initiative de Solidaires Étudiant-e-s Paris III, avec l’organisation de réunions publiques et d’assemblées générales, contre la fusion de certaines universités parisiennes (Paris 3, Paris 5, Paris 7, Inalco, Sciences Po Paris) et pour dénoncer les problèmes de gestion de l’université et des conseils centraux suite aux lois d’autonomie de l’université (LRU et LRU2). Enfin aujourd’hui au Mirail, à Toulouse, plus de 150 personnes se sont réunies en Assemblée générale et ont débattu des deux réformes sur les universités et la retraite, faisant le lien entre ces deux attaques libérales. Cette semaine verra également des Assemblées générales se tenir à Montpellier, Paris 8, Paris 10, Bordeaux 3, Grenoble, Toulouse, Lille 1, Evry... continuant ainsi la formation d’un mouvement de contestation des politiques de casse de l’enseignement supérieur.
Ces assemblées générales sont des prémices prometteuses à un début de mobilisation dans les universités. En s’appuyant sur les contextes locaux et sur les répercussions concrètes des contre-réformes universitaires et notamment de la dernière Loi "Fioraso" de 2013, elles montrent que des voix étudiantes contestent la politique du gouvernement en matière d’enseignement supérieur et de recherche.
Les syndicats de Solidaires Etudiant-e-s sont partie prenante de ces premières mobilisations qui doivent se poursuivre et permettre l’émergence d’un mouvement social au niveau national. Ce mouvement, s’il s’appuie parfois sur des contextes locaux et sectoriels, prend en compte les contre-réformes actuelles (retraites) et à venir (réforme de la protection sociale en 2014) qui concernent tant les étudiant-e-s que les salarié-e-s, les lycéen-ne-s et les retraité-e-s !
Source : ICI
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