Derrière les discours volontaristes de la ministre de l'Enseignement Supérieur et la Recherche (ESR), Geneviève Fioraso, à l'occasion de la présentation de la loi sur l'Université et la Recherche au dernier conseil des ministres, l'impasse budgétaire est bien là. En effet avec les dernières coupes budgétaires décidées par le gouvernement, une part importante d’universités est conduite au déficit. Au moment où les difficultés budgétaires de nombreuses universités et organismes continuent d’amener suppressions et gels d’emplois de titulaires, annulations d’enseignements ou dégradation des conditions de travail et d’études et où la précarité ne cesse d’augmenter, aucun moyen supplémentaire pour résorber la précarité et répondre aux besoins est engagé.
Plusieurs organisations syndicales dont SUD Education appellent la communauté universitaire à se mobiliser contre ce projet de loi et à signer la pétition (lien ICI). A l’Université d’Orléans, ces organisations appellent à une réunion d'information le 4 avril 12h30, amphi Genevoix (Lettres)
Plusieurs organisations syndicales dont SUD Education appellent la communauté universitaire à se mobiliser contre ce projet de loi et à signer la pétition (lien ICI). A l’Université d’Orléans, ces organisations appellent à une réunion d'information le 4 avril 12h30, amphi Genevoix (Lettres)
« Quelle loi demain pour l'Enseignement Supérieur et la Recherche ? »
Même la Conférence des Présidents d’Université (CPU) s’y met ! La Ministre de l’ESR perd son dernier soutien : la CPU critique avec force, dans son communiqué (position adoptée à l’unanimité le 21 mars 2013), une tromperie sur les moyens 2013 affectés aux universités (cf. infra). La CPU a donc durci nettement ses positions. Rappelons que, le 25 février 2013, ses 4 représentants au CNESER (Conseil national de l'enseignement supérieur et de la recherche) ont voté pour le projet de loi Fioraso, lequel avait rejeté le projet grâce au vote des représentants du personnel.
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