Au milieu de l’été, la responsable communication de l’Université d’Orléans se donnait la mort. Deux semaines avant cela, elle venait d’apprendre que son contrat ne serait pas renouvelé après deux ans passés au service communication. Ce drame a déclenché une action syndicale unitaire.
Car l’autonomie des universités, mise en place par la loi LRU de 2008, s’est traduite dans les faits par l’augmentation de la précarité, des restructurations de services inquiétantes, l’instauration de « primes au mérite » et des mutations forcées ou très fortement sollicitées. Aujourd’hui sept personnels de l’UFR STAPS attaquent au Tribunal administratif la présidence de l’Université qui leur a refusé la protection du fonctionnaire. Ce climat détestable est dénoncé par les organisations syndicales depuis plus de deux ans maintenant.
A la rentrée, l’Unsa, la FSU et SUD éducation ont exigé ensemble un Comité technique spécial avec pour ordre du jour unique la question des risques psycho-sociaux et de la soufrance au travail à l’Université. Le Comité technique s’est tenu le 21 septembre. Les organisations syndicales ont obtenu que soit créé un poste de psychologue du travail venant renforcer le service de médecine de prévention (dont le dernier rapport était alarmant). Cependant il semblerait que celui-ci sera rattaché à la Présidence et non à la médecine préventive comme demandé par les organisations syndicales. Celles-ci continuent de réclamer un audit général sur les conditions de travail et ont rappelé dans deux communiqués communs le rôle important que devait jouer le CHS-CT dans la prévention de la soufrance au travail. De même, elles ont réclamé que le Conseil d’administration de l’Université évoque régulièrement les conditions de travail des personnels. Malgré cela, la Présidence de l’Université s’entête à ne voir dans tout cela que des « cas individuels » et des gesticulations syndicales…
En CT, comme dans les UFR, parmi les enseignants comme parmi les Biatoss, la section SUD éducation de l’Université d’Orléans se mobilise pour que le travail redevienne vivable.
Car l’autonomie des universités, mise en place par la loi LRU de 2008, s’est traduite dans les faits par l’augmentation de la précarité, des restructurations de services inquiétantes, l’instauration de « primes au mérite » et des mutations forcées ou très fortement sollicitées. Aujourd’hui sept personnels de l’UFR STAPS attaquent au Tribunal administratif la présidence de l’Université qui leur a refusé la protection du fonctionnaire. Ce climat détestable est dénoncé par les organisations syndicales depuis plus de deux ans maintenant.
A la rentrée, l’Unsa, la FSU et SUD éducation ont exigé ensemble un Comité technique spécial avec pour ordre du jour unique la question des risques psycho-sociaux et de la soufrance au travail à l’Université. Le Comité technique s’est tenu le 21 septembre. Les organisations syndicales ont obtenu que soit créé un poste de psychologue du travail venant renforcer le service de médecine de prévention (dont le dernier rapport était alarmant). Cependant il semblerait que celui-ci sera rattaché à la Présidence et non à la médecine préventive comme demandé par les organisations syndicales. Celles-ci continuent de réclamer un audit général sur les conditions de travail et ont rappelé dans deux communiqués communs le rôle important que devait jouer le CHS-CT dans la prévention de la soufrance au travail. De même, elles ont réclamé que le Conseil d’administration de l’Université évoque régulièrement les conditions de travail des personnels. Malgré cela, la Présidence de l’Université s’entête à ne voir dans tout cela que des « cas individuels » et des gesticulations syndicales…
En CT, comme dans les UFR, parmi les enseignants comme parmi les Biatoss, la section SUD éducation de l’Université d’Orléans se mobilise pour que le travail redevienne vivable.
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