SUD

SOLIDAIRES, UNITAIRES, DÉMOCRATIQUES
Avec plus de 100 000 adhérent-e-s, dont un tiers dans le secteur privé, l’Union syndicale Solidaires est aujourd’hui un acteur majeur du champ syndical hexagonal. SUD éducation est son syndicat dans notre secteur professionnel, de la Maternelle à l’Université. Nous syndiquons TOUS les personnels, quelle que soit leur catégorie, quel que soit leur statut, précaires ou titulaires, dans un seul et MÊME syndicat : parce que nos intérêts sont les MÊMES !
Rejoignez-nous : sud.univ.orleans@gmail.com

samedi 3 octobre 2015

Journée de mobilisation interprofessionnelle le 8 octobre 2015

CGT, FSU, Solidaires du Loiret appellent à une nouvelle journée interprofessionnelle de grève et de manifestations le 8 octobre 2015
 
Durant toute cette année, les salarié-es et retraité-es se sont mobilisé-es à plusieurs reprises dans les secteurs professionnels et au plan interprofessionnel pour exprimer leurs attentes, leur exaspération grandissante face à une situation économique et sociale qui ne cesse de se dégrader et pour exiger une autre répartition des richesses qu’ils produisent.
Ces dernières semaines encore, des mobilisations, souvent unitaires, ont été menées par les salarié-es et les retraité-es, exigeant leur juste dûs, autour de luttes sur les salaires et pensions. Des actions se sont développées pour exiger de travailler mieux et moins, d’améliorer les conditions de travail et de réduire la durée du temps de travail, contre les licenciements, pour exiger aussi la pérennisation et la conquête de nouveaux droits (retraites, protection sociale, garanties collectives), le développement des services publics et la relance industrielle.
Cédant aux pressions des puissances financières, au MEDEF, aux injonctions de Bruxelles, le gouvernement déroule une politique qui remet en cause notre modèle social assis sur l’égalité, la justice et la solidarité.
Accompagnées par une bataille idéologique inédite, des politiques pour l’emploi se traduisent trop souvent par des mesures de régression sociale qui vont impacter tous les salarié-es.
Les organisations syndicales CGT, FSU et Solidaires convient toutes les organisations syndicales et les organisations de jeunesse pour une réunion fin août afin d’échanger sur l’analyse de la situation sociale, économique et politique et d’évaluer les champs sur lesquels des initiatives communes pourraient être envisagées.
Dans un contexte où les inégalités se creusent et où la précarité se développe, elles réaffirment leur volonté de contribuer au renforcement des mobilisations et à leurs convergences, dans un cadre unitaire le plus large possible.
Dès à présent, elles invitent les salarié-es et retraité-es à amplifier la mobilisation autour d’une plate forme revendicative commune pour :
  • Augmenter les salaires, les retraites, les pensions, les minimas sociaux et le point d’indice des fonctionnaires
  • Promouvoir l’égalité salariale femmes / hommes
  • Améliorer les conditions de travail et réduire le temps de travail pour créer des emplois, combattre et réduire le chômage
  • Pérenniser et améliorer les garanties collectives
  • Pérenniser et améliorer la protection sociale, les retraites complémentaires, pour garantir les droits à la santé et à la retraite
  • Développer les investissements pour relancer l’activité économique en tenant compte des impératifs écologiques
  • Conforter et promouvoir les services publics
Nous appelons les salariés et les agents de la fonction publique, les retraités, les jeunes, les privés d’emploi à se mobiliser et participer massivement aux manifestations.

10H30 Orléans la Source devant les Chèques Postaux 1 rue Edouard Branly
            Montargis Place du Pâtis 

            Gien Place de la Victoire

mercredi 27 mai 2015

Election CNESER

À l’élection au CNESER,VOTEZ SUD !

Le CONSEIL NATIONAL DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE (CNESER) est une instance consultative sur les questions relatives aux missions des établissements publics à caractère scientifique, culturel et professionnel. Nos élu-e-s y porteront nos orientations et y défendront les personnels, tout en ayant conscience des limites de cette instance. En effet, si le CNESER doit être consulté pour tout ce qui concerne de près ou de loin les missions des établissements où nous travaillons, son avis n’impose aucune contrainte au pouvoir politique. Seule la construction d’un véritable rapport de force peut imposer une telle contrainte.
Contrairement à d’autres syndicats, nous ne pensons pas que les luttes se gagnent dans les conseils et instances élues. Cependant, par notre participation, nous pourrons y obtenir des informations, diffuser en retour des analyses. Pour SUD éducation, siéger au CNESER est avant tout un moyen d’avoir l’information nécessaire pour vous alerter et construire avec vous le rapport de force !
Nous ne siégerons donc au CNESER qu’en fonction des ordres du jour proposés.

Nos valeurs : SUD, c’est Solidaires, Unitaires et Démocratiques !

Notre syndicalisme refuse de s’arrêter à la porte de nos lieux de travail, pour un vrai projet de transformation sociale. Si les luttes sectorielles sont utiles et nécessaires, pour nous elles doivent s’inscrire dans un objectif global de changement radical de société, pour un monde juste, ouvert et solidaire, au travers notamment d’un véritable partage des richesses et du travail ; un monde qui ne sacrifie pas l’intérêt général, les services publics et l’avenir de la planète, au profit de quelques intérêts privés, où la coopération remplace la compéti- tion, où la différence est une richesse, où personne n’est laissé pour compte. C’est pourquoi avec Solidaires nous participons activement à différentes initiatives : ATTAC dont Solidaires est membre fondateur, Réseau Édu- cation sans Frontières, forums sociaux, Marche Mondiale des Femmes, Marches européennes contre le chômage, la précarité et les exclusions, Convergences pour la Défense et le Développement des Services Publics, etc.
Parce qu’un autre monde est possible, de travailleuses et travailleurs citoyen-ne-s et non d’esclaves-consommateurs, construisons-le !

Des attaques successives contre l’enseignement supérieur et la recherche : une seule logique, la marchandisation !

En créant des COMUE, ensembles d’enseignement supérieur et de recherche hypertrophiés « compétitifs à l’échelle mondiale », mis en concurrence et gérés par une nouvelle super-bureaucratie, la loi Fioraso continue l’engagement dans le « Processus de Lisbonne » pour le grand marché de « l’économie de la connaissance », initié par le LMD, le « Pacte pour la Recherche » et la LRU.
La concurrence entre universités, entre laboratoires, entre équipes, et la concurrence de tous contre tous s’installe sous l’égide d’une évaluation, purement quantitative et arbitraire, et d’une individualisation accrue des rémunérations. L’assèchement des crédits récurrents a profondément modifié le quotidien des laboratoires qui doivent se concentrer sur des projets à court terme (ANR,...), au détriment de la recherche. Cette course aux contrats génère une asphyxie bureaucratique due à la rédaction et l’évaluation des projets, et promeut le recours massif à l’emploi précaire.
C’est bien l’ensemble du service public d’enseignement supérieur et de recherche qui est en péril !

Conséquences pour les personnels, les étudiantes et étudiants : précarité, inégalités, souffrance au travail...

Pour les personnels : souffrance au travail, pression managériale, destruction des collectifs de travail, politique d’externalisation tous azimuts, logiciels à la big brother des- tinés à la prétendue rationalisation du système, réorganisation/désorganisation incessante des services, dévalorisation des agents assurant des tâches administratives et techniques qualifiés de « fonction support » ou de « personnel d’appui », mobilité forcée, placardisation, charges administratives de plus en plus lourdes, stigmatisation – et même parfois expulsion - des « non-publiant-e- s » des unités de recherche, mana- gement par les primes dont les plus importantes sont réservées aux meilleurs salaires, explosion des emplois précaires [1]. La loi Sauvadet était vouée à l’échec dès le départ puisque sans moyens et sans obligation de titulariser les précaires – c’est d’ailleurs pourquoi Solidaires avait refusé de signer le protocole d’accord « Tron ». Un vrai plan de titularisation reste à faire : titulariser les 80000 précaires de l’ESR, c’est possible et beaucoup moins cher que tous les « pactes » bidons avec le MEDEF ! [2]
Pour les étudiant-e-s : dégradation et atomisation de l’enseignement, parcours chaotiques et nouvelles barrières entre filières et régions, gestion locale des droits d’inscriptions qui, sans luttes, mènera à la même situation qu’en Grande Bretagne ou en Allemagne, précarité et pauvreté généralisées, tri social accentué.

Face à cette situation, nos revendications !

Le gouvernement refuse de se donner les moyens d’une autre politique. Pour exemple, le crédit impôt recherche (CIR), subvention déguisée aux entreprises, ampute le budget de l’État de 6 milliards d’euros, ce qui représente 2,3 fois la dotation totale du CNRS ou 1,35 fois celle de l’ensemble des EPST !
Les capitalistes nous coûtent cher ! Nous condamnons la politique d’austérité !
Le gouvernement devrait taxer les revenus les plus importants et les dividendes des actionnaires à hauteur des enjeux actuels (les actionnaires ont par exemple vu leurs revenus croître de 30% en un an) et refuser de payer une dette publique illégitime.

NOS REVENDICATIONS

  • L’utilisation des deniers publics pour les dépenses d’intérêt public.
  • Une réelle politique de lutte contre le chômage et d’amélioration de la qualité de vie et de travail par une réduction conséquente du temps de travail.
  • L’arrêt de la politique de recours généralisé à l’emploi précaire, la titularisation immédiate des actuels non- titulaires ; un plan d’urgence s’impose pour permettre de pourvoir les milliers d’emplois gelés.
  • Une refonte du contrat doctoral garantissant l’égalité et l’indépendance des doctorant.e.s.
  • La fin des évaluations-sanctions, et la disparition de tous les systèmes de primes à travers une refonte de la grille indiciaire.
  • Des augmentations de salaires, une revalorisation immédiate de 400 € mensuels pour tous.
  • La revalorisation du salaire minimum à 1700 € net mensuel et l’indexation des salaires sur l’évolution des prix.
  • L’égalité de déroulement de carrière entre les hommes et les femmes.
  • Le droit à la mutation et la suppression de toute mobilité subie pour tous les personnels.
  • Une construction massive de logements étudiants et un véritable plan de rénovation de l’ensemble des universités.
  • L’instauration de vrais pouvoirs et contre-pouvoirs décisionnels aux mains des personnels ; l’abrogation des lois LRU et Fioraso.
  • Le refus de subventionner les établissements privés, et la fin de l’habilitation des diplômes du privé.
  • La gratuité des frais d’inscription à l’université.
La liberté ne coûte rien ! Notre vision de l’enseignement et de la recherche n’est pas de conditionner les étudiantes et les étudiants à accepter l’idée que la vie ne sert qu’à produire et consommer. Nous défendons bien au contraire l’idée d’une Université et d’une Recherche émancipatrices permettant l’accès de toutes et tous aux savoirs et aux résultats de la recherche : leur mission principale doit rester de produire et de diffuser les savoirs et leurs critiques.
Collège BIATSS
Rang de classementCivilitéNomPrénomEtablissementCorps et grade ou fonctions exercées pour les agents non titulaires
1MmeINGARAOMaudENS de LyonIGE seconde classe
1bisMGABRIELSBorisUniversité Paris 1Bibliothécaire
2MLO PASSEROGianniUniversité de LorraineTRF classe supérieure
2bisMmeLE QUEAUAnnaUniversité de NantesMagasinier de bibliothèque principal seconde classe
3MmeMONNINIChantalCNAM ParisATRF seconde classe
3bisMRABIERPhilippeUniversité Toulouse 3IGE seconde classe
4MGICQUELPhilippeUniversité de Bretagne SudASI
4bisMmeHUETZChloeUniversité Paris 11IGR seconde classe
5MmeBROSSELINNicoleUniversité Paris 6ADJAENES Principal première classe
5bisMNUNESGianniINSA Centre Val de LoireSAENES Classe Normale
Collège B
Rang de classementCivilitéNomPrénomEtablissementCorps et grade ou fonctions exercées pour les agents non titulaires
1MPLANTEVINOlivierUniversité Paris 11MCF Classe normale
1bisMmeMABONArmelleUniversité de Bretagne SudMCF Hors Classe
2MmePATRISJulieUniversité Aix MarseillePRAG Classe Normale
2bisMPOTHIERJoelUniversité Paris 6MCF Hors classe
3MSAVARICMichelUniversité de BesançonMCF Classe normale
3bisMmeCORSANIAntonellaUniversité Paris 1MCF Hors classe
4Mme ROUXNicoleUniversité de BrestMCF Classe normale
4bisMMAZETOlivierINSA ToulouseMCF Classe normale
5MCHAMERONStephaneUniversité Paris 13MCF Classe normale
5bisMmeAÏT’MBARKMinaUniversité de BesançonPRCE Classe normale
6MmeCLERVALAnneUniversité de Marne la ValléeMCF Classe normale
6bisMDHONTStephaneUniversité Paris 11PRCE Hors classe
7MBLOSSIERThomasUniversité Lyon 1MCF Classe normale
7bisMmeTAILLENSMurielUniversité de BrestMCF Classe normale
8MmeLANCIANOEmilieUniversité de Saint EtienneMCF Classe normale
8bisMGAUTEROJean-LucUniversité de NiceMCF Hors classe
9MDEMARQUEChristopheUniversité de Toulouse 2MCF Classe normale
9bisMmeJOURDANNathalieUniversité Paris 6MCF Classe normale
10MmeLABAT-JACQMINSarahUniversité de NiceMCF Classe normale
10bisMHANUSJean-LucINSA Centre Val de LoireMCF Hors classe

mardi 7 avril 2015

Journée de grève interprofessionnelle le 9 avril

Communiqué des Unions Départementales

CGT, FO,FSU, Solidaires du Loiret.
L’Austérité n’est pas une fatalité
Ras le Bol des cadeaux aux patrons !
Priorité à l’emploi, aux salaires et pensions, retraites, services publics
Dans le cadre de l’appel national des organisations syndicales CGT, FO, Solidaires, a une journée de grève interprofessionnelle, les organisations syndicales du Loiret (CGT, FO, FSU, Solidaires) se sont réunies à nouveau à la bourse du travail le 9 mars 2015.

Journée de grève interprofessionnelle le 9 avril
Combattre et réduire le chômage, permettre la création d’emplois en changeant de politique économique, préserver les droits et tous les régimes sociaux, garantir et promouvoir le service public, augmenter les salaires (secteurs public et privé), les retraites, les pensions et les minimas sociaux, constituent des priorités sociales, de surcroît en période de crise.
Réunies le 17 février 2015, les organisations syndicales CGT, FO et Solidaires affirment leur détermination pour faire aboutir ces revendications et lutter contre l’austérité et ses impacts destructeurs tant socialement, économiquement que démocratiquement.
Le « pacte de responsabilité », la rigueur budgétaire, la réforme territoriale, nombre de dispositions du projet de loi libérale « Macron » ainsi que plusieurs décisions des pouvoirs publics et du patronat aggravent la situation des salarié(e)s, des retraité(e)s et des chômeurs(ses).
De nombreuses luttes et mobilisations syndicales sont d’ores et déjà engagées dans les entreprises, les services publics et les secteurs professionnels.
Pour faire converger ces revendications et exiger du gouvernement et du patronat qu’ils y répondent, les organisations syndicales CGT, FO et Solidaires, FSU s’engagent dans un processus de mobilisation. Conscientes de leur responsabilité, elles invitent les retraité(e)s et les chômeurs(ses) à se mobiliser et appellent l’ensemble des salarié(e)s, du public et du privé, à une journée de grève interprofessionnelle et à manifester le 9 avril 2015.
 
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Elles appellent à une journée de grève et de manifestation le 9 Avril 2015 dans le Loi-ret. Elles appellent tous les syndicats à créer les conditions d’une large mobilisation des salariés du public et du privé dans les entreprises et établissements.
Convaincu de la nécessité de lutte commune Privé-Public, elles rappellent leur attachement aux valeurs de la République, liberté, égalité, fraternité et laïcité portées par le statut général des fonctionnaires.
Manifestations à 10 h 30 : Orléans Place Gambetta devant la Médiathèque
:Montargis Place du Pâtis,
: Gien Place de la Victoire
 Appel des organisations de l'ESR
 
 
 
 
 

mardi 24 mars 2015

Communauté d’Universités et d’Etablissements (COMUE) Léonard de Vinci : Hôtel California (Mars 2015)

Dans la République du Centre du 13 mars 2015, le Président de l'Université d'Orléans annonce une COMUE (Communauté d'Universités et d'Établissements) "à la californienne".
Cette COMUE comprend les universités de La Rochelle, Limoges, Orléans, Poitiers et Tours, les écoles d’ingénieurs Insa Centre Val de Loire et l’Isae-Ensma et les organismes de recherche présents localement (CNRS, BRGM, Inserm, Inra, etc.). Les membres fondateurs de la Comue à cheval sur Limousin, Poitou-Charentes et Centre ont adopté ses statuts à marche forcée entre le 20 et le 30 janvier 2015. Outre undoctorat unique et une signature commune "pour la production scientifique des établissements membres, associés et partenaires", les statuts listent 19 autres compétences dont le portage du contrat pluriannuel de site (e.g. projet d’isite), la stratégie de formation et de recherche, la politique numérique, l’accréditation de masters internationaux.