SUD

SOLIDAIRES, UNITAIRES, DÉMOCRATIQUES
Avec plus de 100 000 adhérent-e-s, dont un tiers dans le secteur privé, l’Union syndicale Solidaires est aujourd’hui un acteur majeur du champ syndical hexagonal. SUD éducation est son syndicat dans notre secteur professionnel, de la Maternelle à l’Université. Nous syndiquons TOUS les personnels, quelle que soit leur catégorie, quel que soit leur statut, précaires ou titulaires, dans un seul et MÊME syndicat : parce que nos intérêts sont les MÊMES !
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samedi 13 février 2016

Contre le « suivi de carrière » des Enseignant.e.s Chercheur.e.s

Le gouvernement a décidé de mettre fin au moratoire sur les évaluations des Enseignant.e.s Chercheur.e.s., appelées pudiquement « suivi de carrière ».
SUD Éducation réaffirme son opposition à toute nouvelle évaluation professionnelle, même effectuée par des pair.e.s.
Ces nouvelles évaluations des enseignant.e.s chercheur.e.s, basées essentiellement sur la bibliométrie, infantilisent les collègues, détruisent le travail collaboratif en n’évaluant que le « travail personnel » et sont néfastes à une recherche libre et indépendante.
Ces nouvelles évaluations serviront surtout de levier pour imposer à des enseignant.e.s-chercheur.e.s, par culpabilisation aujourd’hui et par de future réformes demain, la modulation de service afin de résorber le manque de personnel.le.s conséquent au désengagement de l’État. Comme dans d’autres secteurs et dans la plupart des services publics, les travailleur.ses. de l’enseignement supérieur sont en situation de surtravail chronique et les évaluer n’est qu’un moyen de pression supplémentaire.

Nous appelons donc à signer massivement la pétition : www.petitions24.net/pour_que_le_suivi_de_carriere_ne_soit_pas_mis_en_oeuvre

Mais nous ne pouvons dénoncer les évaluations des enseignant.e.s chercheur.e.s sans nous solidariser de la contestation de toutes les autres formes d’évaluations subies depuis des années par les autres catégories de collègues. Nous appelons donc les collègues enseignant.e.s chercheur.e.s à dénoncer toutes les évaluations professionnelles pathogènes.

Le RIFSEEP ou l’ère du lèche-bottes

Une usine à gaz qui généralise l’arbitraire et l’individualisation des rémunérations!

En 2008, on avait connu, chez les administratifs, la Prime Fonctions et Résultats (PFR) qui introduisait une rémunération variable au gré de la hiérarchie. Maintenant nos gouvernants font encore pire avec le Régime Indemnitaire tenant compte des Fonctions, des Sujétions, de l’Expertise et de l’Engagement Professionnel (RIFSEEP) étendu à l'ensemble des 3 fonctions publiques.

La logique derrière toutes ces réformes, réclamées par la Conférence des Présidents d'Université, ne change pas d’un gouvernement libéral à l’autre : toujours plus d’individualisation, casser les solidarités de corps pour isoler le/la salarié-e dans un rapport direct et brutal avec sa hiérarchie.
Le RIFSEEP est une usine à gaz appliquée progressivement aux différents corps de la fonction publique qui sont censés y « adhérer » les uns après les autres, à quelques exceptions près (notamment les chercheurs-ses, les enseignant-e-s/chercheurs-ses et les enseignant-e-s). Cette réforme est appliquée aux corps de l’AENES depuis le 1er janvier 2016. Pour les filières ITRF et Bibliothèques, les discussions sont en cours.
Le RIFSEEP instaure le règne de l’arbitraire. La plupart des indemnités statutaires, donc nationales et souvent proportionnelles à la valeur du point d'indice, sont supprimées. La revalorisation annuelle des primes se transforme en « réexamen » individuel. L’entretien professionnel, qui permettait déjà au supérieur hiérarchique direct (« N+1 » dans la vulgate managériale) de « proposer » des réductions ou des majorations d’ancienneté selon les têtes qui lui revenaient ou non, modulera aussi les primes des agent-e-s. Si on veut conserver sa prime, il faudra être bien vu, accepter une mobilité ou une nouvelle mission… Et, encore, rien ne garantit que les enveloppes ministérielles dédiées à l'indemnitaire augmenteront, ni même resteront stables au fil des années. Il
risque d'y avoir de moins en moins d'élu-e-s
Et, comme par hasard, cette réforme intervient en même temps que la réforme territoriale, la fusion des rectorats et celle d’universités dans le cadre des COMUE. Le RIFSEEP s’inscrit dans le cadre général d’une destruction progressive des services publics et du statut de fonctionnaire.
Aucun des éléments de ce régime indemnitaire n’est donc acceptable et nous appelons à signer la pétition intersyndicale :
www.universite-democratique.org/rifseep/

SUD Éducation réaffirme son opposition aux primes, facteurs de division, et revendique :
    ►l’intégration des indemnités au salaire, notamment afin que celles-ci soient prises en compte dans le calcul des retraites
    ►l’augmentation générale des salaires
    ►la réduction des écarts de rémunération


lundi 8 février 2016

Bilan de la mobilisation en STAPS

Un bilan de l'AG du 4 février 2016 en STAPS :
 suite à l'envoi d'un courrier de la part du président de l'Université demandant à la rectrice de limiter le nombre d'inscriptions en L1 STAPS à 400 étudiants pour la rentrée universitaire 2016, un arrêté de la rectrice en ce sens a été établi et renvoyé à la présidence ce matin. Les revendications des AG précédentes ont donc été obtenues.

Il y avait environ 300 personnes présentes à cette AG (étudiants, enseignants, administratifs, BIATSS). Tribune tenue par un enseignant uniquement.

Bénéficiant d'un mandat libre pour la section Université d'Orléans de Sud Éducation Loiret, j'ai mentionné le communiqué de soutien et indiqué qu'il faudra être vigilant dans les années à venir : numerus clausus en staps pour 2017 – augmentation général des effectifs sur tout le campus - suppression ou transformation de postes enseignants/BIATSS. Il ne faudra également pas oublier de faire débrayer les autres UFR qui font face aux mêmes problématiques.
Cette intervention a été suivie par une prise de parole d'un étudiants étiqueté UNEF (peu audible et mal reçu par les étudiants), puis quelques échanges sur cette « petite victoire », à noter qu'aucune limite de date n'est mentionné sur l'arrêté concernant la limitation.
Il a donc été décidé en fin d'AG (par la tribune - sans vote mais sans contestation) l’annulation de l'ultimatum du 29 Janvier, le maintien des jurys et une vigilance concernant les créations de postes pour 2016/2017. Remerciements par la tribune aux différents soutiens puis levée de l'AG).

Elise Vinauger-Tella pour SUD Education Loiret

jeudi 4 février 2016

Communiqué de soutien aux STAPS

La capacité d'accueil en Licence STAPS à Orléans a été fixée aux 600 premiers voeux de
néo-bacheliers de l'académie pour la rentrée prochaine – augmentation d'un tiers par rapport à la
rentrée 2015. Dans ce contexte, il a été demandé aux enseignants de modifier en urgence les
maquettes de formation afin de gérer cette augmentation d'effectif.
Dans ces conditions, Sud Supérieur Orléans dénonce la dégradation des conditions de travail tant
pour les professeurs que les étudiants : augmentation de la charge de travail pour les enseignants.
Manque de moyens humains mais aussi matériels : certains cours sont délocalisés dans d'autres
locaux du campus faute de salles, certains Travaux Dirigés sont surchargés. Dans une Université qui
manque déjà de moyens, ces étudiants risquent de voir leurs conditions d'études détériorées.
La section Sud Education Loiret de l'Université d'Orléans s'oppose à une éducation au rabais.
La dernière AG a voté les revendications suivantes : maintien de la limitation de l'effectif à 350 en
L1, refus de modifications des maquettes pour la rentrée 2016, et non tenue des jurys des premiers
semestres. Un premier ultimatum a été fixé au 29 Janvier.

La section Sud Education Loiret de l'Université d'Orléans soutient la lutte des étudiants et personnels de STAPS pour une Université gratuite et accessible à tous dans de bonnes conditions.
Pour Sud Education l’université n’est pas une entreprise, le savoir n’est pas une marchandise.