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SOLIDAIRES, UNITAIRES, DÉMOCRATIQUES
Avec plus de 100 000 adhérent-e-s, dont un tiers dans le secteur privé, l’Union syndicale Solidaires est aujourd’hui un acteur majeur du champ syndical hexagonal. SUD éducation est son syndicat dans notre secteur professionnel, de la Maternelle à l’Université. Nous syndiquons TOUS les personnels, quelle que soit leur catégorie, quel que soit leur statut, précaires ou titulaires, dans un seul et MÊME syndicat : parce que nos intérêts sont les MÊMES !
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lundi 3 décembre 2012

Burkina Faso : Ensemble, faisons barrage à la dérive répressive du pouvoir de la IVème République dans les universités, Oct. 2012

Communiqué de l'Union Générale des Étudiants Burkinabé (UGEB)
Camarades étudiantes et étudiants,
Le 08 octobre 2012, notre Union a publié une déclaration dans laquelle, elle exigeait des autorités universitaires de Koudougou :

  • l’annulation des sanctions iniques infligées à nos camarades par le conseil de discipline de l’université de Koudougou tenu les 02 et 03 octobre 2012 ; 
  • le départ des forces de répression du campus de Koudougou ; 
  • la reprogrammation des cours et évaluations boycottés par les étudiants.
Suite à notre grève générale du jeudi 11 octobre qui a connu un succès éclatant dans les universités du pays, nous avons été reçus à notre demande par le ministère des Enseignements secondaire et supérieur dès le lendemain 12 octobre. Au cours de cette rencontre, le Secrétaire général du ministère qui a dirigé la réunion, en l’absence du ministre en mission, n’a pas apporté des réponses à nos préoccupations. Il s’est contenté de prendre note en vue de faire le point au ministre dès son retour quitte à nous rencontrer à nouveau pour nous donner les réponses du ministère. Jusque là ces réponses sont toujours attendues. Cependant nous avons pu constater que le gouvernement, représenté par le ministre de la sécurité et son homologue des enseignements secondaire et supérieur, a organisé le 15 octobre une sortie à l’université de Koudougou où il a tour à tour rencontré le corps enseignant et le personnel d’Appui technique, Ouvrier et de Soutien (ATOS) d’une part, les « forces vives » de la ville de Koudougou d’autre part, pour soit disant trouver une solution « apaisée » à la crise. Le retour de la sérénité dans nos universités dépend de la résolution de ces trois points auxquels nous ajoutons d’ailleurs l’abrogation pure et simple du décret n° 2012-646 portant régime disciplinaire applicable aux étudiants et aux candidats aux examens et concours organisés par les universités publiques du Burkina ; et la diligence dans la relecture du décret n° 2000-560/PRES/PM/MESSRS/SECU du 12 décembre 2000 relatif aux franchises et libertés universitaires annoncée en avril 2011.
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